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Romuar, un enfant de la terre et du ciel
(Marianne PONCELET)
Cible :Les préadolescents et les adultes soucieux de la paix, de la beauté et de l'avenir du monde.
(Co-édition Les 3 Orangers - De Vecchi)
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Prix : 15 € |
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Résumé
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Quelque part dans le temps et dans l'espace, sur une planète qui ressemble étonnamment à la nôtre... Romuar, un petit garçon au rire éclatant, constate avec effroi que le cœur de ses proches se couvre d'une fine pellicule de pierre, et que chacun sombre dans l'égoïsme. Fort d'un enthousiasme en tous points magique, il entreprend alors de sauver le monde... Début d'une longue aventure, fertile en rencontre étranges et en terribles affrontements. Une étoile filante, un dauphin joyeux, des vents complices et une mer aux pouvoirs suprenants l'assisteront dans son entreprise et lui permettront d'accomplir sa mission...
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Argument(s)
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Comment vivre heureux et conquérir la paix ? Par quels moyens préserver la beauté du monde ? Quel est le rôle de l'art ? Comment concrétiser ses rêves ? Autant de questions essentielles qui trouvent réponse dans ce conte métaphorique sensible, ludique et clairvoyant dont la morale tient en une seule phrase : l'avenir appartient aux enfants.
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Extrait(s)
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Un soir, cependant, le ciel lui paraît décidément trop noir. Il se souvient alors d'avoir emporté ses pinceaux. Il les déballe avec ses aquarelles mais, trop pressé, il trébuche dans ses tubes et les couleurs éclaboussent la toile du ciel.
Fâché de sa maladresse, l'Enfant arrache l'orange d'un arbre et la lance rageusement dans le ciel. Et c'est alors que quelque chose d'extraordinaire se produit : l'orange se met à danser, danser avec les couleurs, avant de se poser au milieu du ciel en brillant, un tout petit peu d'abord, puis de plus en plus fort, tout en descendant lentement vers l'horizon.
C'est splendide. L'Enfant s'assied par terre et rêve longtemps, avant de s'endormir, un sourire fleurissant sur ses lèvres.
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Histoire
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YEHUDI MENUHIN
RÉFLEXIONS SUR ROMUAR
L’allégorie de Marianne Poncelet, c’est la vérité profonde exprimée en fantaisie. C’est la vérité de la vie représentée par Romuar : lumineuse, colorée, vibrante et toujours fluide, changeante, mouvementée et néanmoins en équilibre dynamique.
C’est la mort qui est l’agent de cet équilibre et qui en permet la continuité même : belle, inévitable, essentielle à la vie.
Mais alors, le vrai fléau, la vie " morcelée ", c’est de vivre la mort, la négation de tout ce qui est la vie, en imposant la rigidité à la fluidité, en réduisant l’homme même en parcelles carrées, la vie en conserves rangées docilement, " carrément " dans un superbe supermarché également carré, peuplé par des corps et des têtes carrées, aux cœurs pétrifiés, carrés eux aussi.
L’homme, toujours obsédé par la peur de la mort, cherche à usurper un droit qui n’est pas le sien en imposant aux autres ce qu’il craint le plus. Ce faisant, il viole de ses propres mains la loi universelle qui exige l’acceptation sans réserve de ses propres limites. Tiraillé par le désir de donner la mort et celui de créer la vie, il reste prisonnier de lui-même, car ni l’une ni l’autre ne dépendent de lui. La seule création qui lui est accordée est l’art : une création toute symbolique d’ailleurs, qui n’est rien d’autre que la traduction d’un élan vital qui le dépasse et devant lequel il lui convient de pratiquer l’humilité. Car finalement, l’art aussi lui échappe.
Et pourtant l’homme veut tout dominer. Il croit le faire en massacrant ses semblables, au lieu de chercher en lui-même, dans son cœur et dans son âme, cet élément éternel et universel qui lui accorderait le privilège de partager une vie sans fin.
J’aimerais que chaque enfant de sept ans puisse lire ce petit livre. Il en tirera des vérités qui l’accompagneront pendant toute sa vie. Il saura comment poursuivre le vrai travail, l’obligation éternelle de chaque humain de transformer le dur et le brutal en tendresse et en subtilité, le fruste en raffiné, la laideur en beauté, la confrontation en collaboration, l’ignorance en connaissance, retrouvant ainsi le rêve de l’enfant dans une réalité créatrice sans cesse renouvelée par la mort, servante de la vie et par la vie, servante de l’amour.
Yehudi Menuhin
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Inspiration(s)
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Sitôt Romuar achevé, Marianne Poncelet en adressa le manuscrit à Yehudi Menuhin dont l'humanisme l'avait inspirée. En retour, ce dernier lui offrit spontanément ce superbe écho ( voir Réflexions sur Romuar ci-dessus) qui prend, aujourd'hui, une résonance singulière.
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Point(s) fort(s)
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La gaieté et l'enthousiasme de l'enfance, seules capables de réinventer le monde, servies par un récit alerte, pudique et tendre dans lequel la tendresse désamorce toute violence.
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Fiche détaillée
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Auteur(s) |
Marianne PONCELET |
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Format |
17 x 24 |
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Postface |
Yehudi MENUHIN |
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Genre(s) |
JEUNESSE |
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Nb pages |
96 |
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ISBN |
2-7328-9129-0 |
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